Avec son premier épisode, Gangsta nous avait immergé dans son univers violent, parfois touchant mais aussi, drôle. Et malgré l'évidente effusion de sang durant cet épisode, c'est l'humour que je retiendrai. Finalement, même si Gangsta se situe dans une ville où règne les malfrats et la baston, d'où la classification seinen, l'humour qui s'en dégage me rappelle les bons vieux classiques du shonen et c'est franchement pas désagréable. Je trouve Nicolas de plus en plus attachant et au fond, c'est lui qui est au centre de cet acte, laissant malheureusement les autres sur le carreau. Introduit dans l'épisode précédent, le terme "d'indexé" nous est expliqué un peu plus même si je ne suis pas sure qu'on ait eu vraiment toutes les informations sur ce propos. Le docteur et son assistante sont deux nouveaux personnages extrêmement intéressants: elle est douce et gentille, il est froid et sarcastique, j'ai hâte de les voir plus. Ce que j'aime aussi avec Gangsta c'est que tous les épisodes, bien qu'ayant le même fil rouge, semblent se démarquer à travers des histoires quasi indépendantes les unes des autres. L'animation est toujours de bonne facture même si les statures des personnages lors de quelques scènes sont un peu figées, ce qui rend le tout un peu plat. Le deuxième indexé que l'on nous montre lors de cet acte ne présente pas grand intérêt, si ce n'est qu'il a le mérite de nous offrir une scène final surprenante en laissant entrevoir de nouveaux ennemis encore plus retorses. C'est que je reproche à cet épisode, en nous introduisant des personnages alliés de nos héros, il en oublie de nous montrer le vrai visage des méchants. Alex quant à elle ne semble pas encore avoir trouvé sa place dans l'histoire, et ressemble plus à une potiche qu'autre chose. Enfin, je dirai un mot sur la bande son qui sert très bien l'histoire et qui sait être présente aux moments où il le faut. 

Note: 7.5/10: toujours prenant, on attend que certains personnages se dévoilent encore plus.